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 Explorateurs, pas éducateurs, chap 4

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Muriellekirk
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Muriellekirk

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Explorateurs, pas éducateurs, chap 4 Empty
MessageSujet: Explorateurs, pas éducateurs, chap 4   Explorateurs, pas éducateurs, chap 4 Icon_minipostLun 16 Oct 2023, 17:33

CHAPITRE 4

*** Uhura POV.
C’est l’heure du coucher, Spock et moi passerons la nuit avec les enfants, qui sont en pyjama et sur le point de se brosser les dents. Je vérifie qu’ils le font soigneusement. Je reste vigilante, des fois qu’il leur prendrait l’envie de faire une farce ou de se cracher dessus ou de marcher sur les tubes de dentifrice.

***quelques secondes plus tard.
« Nyota, qu’est-ce que je suis censé faire avec ça ? » me demande Spock en me tendant une brosse à cheveux.
« Il s’agit de nœuds, je ne vois pas le lien ! »
Cela me fait sourire. Je prends la petite brosse et je commence à brosser les cheveux de Marie.
« Ma mère Lishia faisait ça, elle coiffait mes cheveux. Et sa mère aussi tous les matins et tous les soirs, 50 fois. Et parfois elle me laissait faire. J’aimais bien lui brosser ses cheveux. »
« 50 fois, oh c’est beaucoup ! » dit-elle les yeux grands ouverts.
« En même temps, je n’ai jamais vérifié si elle en faisait autant. Mais en tout cas, je me souviens que ses cheveux étaient très brillants, comme les tiens ! »

***Kirk POV
Nous sommes confrontés à un fameux défi, les enfants ont été ramenés à une triste réalité, à la vraie vie, ce n’est pas facile pour eux d’accepter notre mode de vie. Les règles à bord de l’Entreprise sont clairement définies pour tous les adultes, mais elles ne le sont pas pour des enfants. Nous sommes habitués et entraînés à gérer des attaques, des complots, des situations de crise, mais nous avons des protocoles et des exercices. Avec quatre enfants de moins de six- sept ans, nous procédons à l’aveugle, sans préparation, sans protocole.

Selon la logique de Mr Spock, j’ai désigné les adultes qui sont référents pour les enfants. Nous sommes 420 adultes à bord, les enfants ne sont pas en mesure de nous identifier tous et puis, il est inconcevable de multiplier les intervenants. La vie à bord doit être réorganisée, les règles non écrites doivent être expliquées et clarifiées. Notre environnement fonctionne avec des règles fermes et des conséquences cohérentes, mais tout est étranger pour les enfants. Il faut remettre en question et ajuster le protocole d’urgence et d’évacuation. Il est hors de question de les laisser partir seuls dans une capsule, même s’ils apprécieraient certainement les sensations. Pour chaque minute, nous avons déterminé quel adulte sera avec les enfants : Lieutenant Sulu, le Dr Mccoy , Mr Spock, officier scientifique, pourra nous donner des conseils, pourvu qu’il soit prêt à explorer sa partie humaine. Le lieutenant Uhura, Scotty, Pavel Chekov et Christine Chapel sont également sur la liste. Je n’avais pas pensé à faire confiance à Keenser avec les enfants, mais ils ont immédiatement adopté la petite créature sombre. Après tout, il est aussi grand qu’eux et, à bien des égards, aussi joueur qu’eux.

*** Mccoy POV.
Plus tard, dans la salle de repos. C’est à mon tour de m’occuper des enfants. Je sais qu’ils ont eu une longue matinée de leçons avec Mr Spock maintenant ils ont du temps libre, avant le déjeuner. J’avais eu pas mal de patients et j’ai besoin d’une pause. Lorsque j’arrive dans la salle, j’entends leurs voix.
« Vous auriez pu avoir ce couteau si vous n’aviez pas perdu les crédits. »
C’est étrange, plutôt étrange. Je n’aime pas ce genre de discussion. Qu’est-ce qu’ils fabriquent ? Je pose mon tricorder sur la table et je me précipite vers eux :
« Hé, de quoi tu parles ? Des crédits et un couteau ? »
Absorbés par leur conversation, ils ne percutent pas. Je manifeste ma présence en posant ma main à plat sur la table, et j’élève la voix :
« Je vous ai posé une question. Vous feriez mieux d’expliquer. Qu’est-ce que c’est cette histoire de crédits et de couteau ? Tommy, tu veux bien t’expliquer ? »
« Oh, ce ne sont que des devoirs. C’est M. Spock qui a dit de faire cela. »
« Tu te ficherais pas un peu de moi ? Maintenant, je suis sérieux. Faites attention, vous feriez mieux dire la vérité ! »
« Dr. Mccoy. C’est vrai. Mr Spock nous a donné une emign, une énigme ! » dit Ray.
« Tommy la lit, parce que les mots de M. Spock sont compliqués à lire », poursuit Steeven.
Je ne relève pas le commentaire. Je pourrai leur dire que suivre Mr Spock, ça pouvait être compliqué, moi aussi parfois j’avais du mal à déchiffrer ses propos. A ce moment, mon agacement commence à diminuer, je ne peux m’empêcher de sourire à cette réflexion naïve.
« C’est un truc caché, une info qui n’est pas dans le texte, pour voir si les enfants comprennent. Écoutez, Dr McCoy ! »
Tommy commence à lire : Nous aurions eu ce beau couteau si vous n’aviez pas perdu le crédit; première question, avons-nous eu le couteau ? Deuxièmement, avons-nous obtenu du crédit?
À ce moment-là, je ne me sens pas super bien. Je mets la main sur l’épaule de Tommy :
« Pardon , je suis désolé, les enfants, j’ai eu tort de vous gronder, je n’avais pas toutes les informations ! »
Les enfants me regardent et Ray ajoute :
« Toi, tu l’as encore fait, docteur. »
Je baisse les yeux vers lui.
« Comment ça, je l’ai encore fait. »
« Comme hier. T’as dit « Je suis désolé ».
Il marque un point.
« C’est une observation, Ray. Vous avez raison. Vous voyez, ça s’appelle « faire une boulette ». On en fais tous des bêtises, faut juste le reconnaître et faire des excuses. Après ça, on se sent mieux. »
« C’est bon, docteur, nous, on savait qu’on n’avait rien fait ! » Don hausse les épaules et me sourit. Son petit visage est tout illuminé et il me fait rire.

***Uhura POV
Quelques jours après, en soirée. Une première alarme se met à sonner, puis une seconde. Je fronce les sourcils et regarde la petite boîte sur le mur. Je vois le signal rouge. Alors que je suis sur le point de communiquer avec le pont, Mary se lève et détale vers la porte. Je reste sans voix, je tourne le dos pour la suivre, je lance un coup d’œil aux garçons et crie  :
« VOUS. NE BOUGEZ PAS. C’EST CLAIR! »
Je me précipite dans le couloir derrière elle, elle n’est pas si loin et j’essaie de l’attraper, mais je réussis juste à chopper sa veste.
« MARY, STOP ! »
L’alarme continuait de retentir dans les couloirs. Je hurle, mais Mary continue de courir, elle se dirige vers les hangars. Je sens mon pouls s’accélérer.
« MARY, STOOOOOOOOOOOOOOOOOOP », mais elle ne m’écoute pas.

***quelques minutes plus tard
Je tremble encore, il s’est passé quelque chose de terrible.  Mary pleure dans mes bras et je suis sûre que mes larmes se mêlent aux siennes. Nous sommes assises par terre au milieu du hangar, à quelques centimètres de la navette. Je réalise que le pilote a réussi à éviter l’accident. Je me souviens seulement que j’ai attrapé son bras et que je l’ai poussé loin de la navette qui finissait son atterrissage.

« Y a des blessures ? Appelez l’infirmerie ! »
Des voix autour de moi. Je ne regarde nulle part, je suis prostrée sur Mary, elle est sécurisée entre mes bras. Je n’ai pensé à rien, j’ai juste agi, une sorte d’impulsion naturelle, un instinct pour la protéger. Je passe la main sur sa tête et je crie :
« Mary, ça va ? »
Dans la panique, je n’attends même pas une réponse et je commence à vérifier si elle a des ecchymoses ou si elle a mal quelque part. Elle aurait pu être tuée par la navette. Quand je réalise qu’elle n’a rien, la pression retombe d’un coup. J’explose :
« Mais qu’est-ce qui t’es passé par la tête ? Je t’ai dit de t’arrêter ! »
Je la secoue. Puis je reprends le contrôle, j’essaie de respirer profondément pour tenter de calmer le pire de ma colère.
« Lieutenant Uhura, ça va ? »
Je vois la manche d’un polo doré et je reconnais la voix du capitaine. Il tend la main pour m’aider à me relever.
« Oui, merci ! ça va ! »
Une fois le choc terminé, mon esprit se remet en mode Officier de Star Fleet. « Capitaine, les enfants, je leur ai dit de rester, ils sont seuls, près du gymnase. »
J’essaie de me lever, une douleur aiguë dans la jambe me fait flancher.
« Non lieutenant, restez là. Nous allons nous occuper d’eux. »
Je le vois marcher jusqu’au communicateur : « Capitaine Kirk à la sécurité. Allez au gymnase et ramenez les enfants dans leurs quartiers. Kirk out ! »
Puis je sens ses mains me soulever avec douceur. Il y a une couverture dans un coin de la pièce, à l’écart, il me dépose dessus avant de retourner vers Mary :
« J’ai mal au bras ! » lui répond-elle. Il la soulève aussi et vient l’asseoir à côté de moi. Je relève la manche de sa tunique pour examiner son bras; il y a une marque rouge, la trace que mes mains ont laissées sur elle quand je l’ai attrapée pour l’emmener. Mon communicateur a été éjecté, le capitaine le ramasse et me le redonne. Il fait un signe à un des enseignes.
« Capitaine, petit souci de transmission. Le Dr McCoy ne répond pas. »
Le commandant de l’Enterprise nous fait passer un verre. De l’eau pour Mary et un scotch pour moi.
« Merci, Capitaine ! »
Là, je regarde Mary de nouveau, elle est très pâle. Le contrecoup, très certainement. Je fronce les sourcils et interroge le capitaine du regard. Il se tourne et marche vers le communicateur.
« Capitaine Kirk à l’infirmerie. Incident dans le hangar. Blessures possibles. »
Soudain, son visage s’est crispé, je vois un spasme dans sa poitrine et elle vomit. Elle met ses mains en dessous de sa bouche. Je demande une serviette, un des enseignes m’en donne une, ainsi qu’un petit seau avec de l’eau dedans. J’essuie le visage et la main de la petite avant qu’elle n’aie un nouveau haut-le-cœur.
« Je n’aime pas le goût ! » dit-elle après avoir avalé.
« Tu te sens comment ?  »
Elle me dit que ça va un peu mieux. À ce moment, le docteur Mccoy et Spock arrivent dans le hangar. J’entends le capitaine questionner le docteur quant à ce problème de communication. Il sort son tricorder et examine Mary, puis il le passe sur moi.
« Direction l’infirmerie, pour toutes les deux. Je ne travaille pas à même le sol, dans un hangar. On va vite réparer notre experte en communication, car manifestement, ça m….. un peu quand vous n’êtes pas là ! » réplique-t-il pour alléger l’atmosphère. Je pensais pouvoir marcher, mais quand je me lève, la douleur dans ma jambe me fait grimacer.
« Nyota, tu souffres. N’essaie pas de marcher ! »
« Spock, ce n’est pas... »
Je sais à quel point les contacts physiques c’est quelque chose que Spock essaie d’éviter.
« Lieutenant, il semble que vous n’ayez pas beaucoup le choix. Si le commandant Spock est prêt à le faire, c’est que votre situation l’exige ! » me répond le capitaine.
Spock me soulève doucement et me prend dans ses bras, tandis que le docteur Mccoy s’occupe d’emmener Mary.

***Kirk POV.
Eh bien, maintenant je dois m’occuper du reste : faire une enquête et un rapport sur ce qui vient de se passer. Bones va s’occuper de Mary et du lieutenant Uhura. Je lui en parlerai plus tard. Je n’ai pas tous les faits, seulement les dernières secondes des événements dramatiques. Quelque chose est arrivé, c’est certain et le lieutenant Uhura a été forcé d’intervenir, c’est arrivé pendant l’exercice. J’ai des officiers influents sous mon commandement et le lieutenant Uhura est l’un d’entre eux. J’ai toujours apprécié et reconnu ses capacités de commandement et son potentiel de leadership. Les gardes et les insignes ne peuvent que dire ce qu’ils ont vu : la petite fille et le lieutenant Uhura derrière elle. Une tragédie aurait pu se produire si le lieutenant n’avait pas précipité la petite fille au sol. Nous étions au milieu d’une alerte, Scotty et moi avions lancé cet exercice, dans le cadre du protocole de sécurité nécessaire. Nous étions encore en train de tester les nouvelles procédures. Je n’avais aucune idée de ce qui avait pu se passer et pourquoi le lieutenant Uhura avait été forcée de quitter sa place pour courir après l’enfant.


***Mccoy POV.
Le commandant Spock a placé le lieutenant sur l’un des lits de l’infirmerie biologiques à côté de la petite fille et part pour retourner sur la passerelle. Le lieutenant Uhura souffre d’ecchymoses légères, d’une cheville endolorie et d’une entorse au bras, je lui injecte un anti-douleur léger. Concernant Mary, elle va bien, pas de blessures internes, pas de contusions musculaires, elle n’a rien, sauf la marque des doigts d’Uhura sur sa peau et quelques ecchymoses sur ses jambes. J’ai demandé au lieutenant si elle voulait que je reste avec elle pour parler avec Mary mais elle m’a dit qu’elle ne préférait pas, qu’elle m’en parlerait plus tard. Elle est officier des communications, elle va assurer. Je quitte le cabinet médical pour lui laisser le champ libre.

*** Uhura POV.
Mary est assise en tailleur sur le lit. Je m’assois sur le mien, les jambes dans le vide et je lui fais face. Je me place devant elle, elle a la tête baissée.
« Je vois bien que tes chaussures ont l’air passionnante, mais j’aimerai bien que tu me regardes. »
Elle lève un peu la tête et sourit très légèrement :
« J’ai eu très peur, Mary. C’était complètement fou ! »
« Je sais ! »
« Pourquoi ? Pourquoi as-tu détalé comme ça ? Tu aurais pu te faire…. »
J’ai un relent de colère qui pointe dans ma voix.
« C’est à cause que… de.. l’alarme. On était… C’était un danger ! »
Elle se remet à pleurer.
« Mary, je suis désolée si l’alarme t’a fait peur. »
« Fallait partir, fallait…. Fallait y aller ! »
« Hem ? De quoi tu parles ? Aller où ? »
« J’sais pas, Nyota. C’était comme quand il était dans ma… là ! »
Elle me montre sa tête. Je suis touchée par ses paroles. Elle est tellement sincère. Elle semble complètement perdue, c’est confus dans sa tête.
« Tu sais que Gorgan ne contrôle plus. Tu aurais dû t’arrêter quand je t’ai appelé. Moi du coup, je n’ai pas suivi les ordres directs du capitaine. J’étais responsable de vous tous, et par conséquent, je ne sais même pas ce qui est arrivé aux autres ! »
Je m’arrête là, le plus important a été dit. À ce moment-là, les portes coulissent, Spock et les garçons entrent.
« Tu te souviens de ce que je t’ai dit sur l’amour de tes parents ? Tu sais, tu vas garder les règles de tes parents en vie, juste là ! »
Je touche l’endroit où est son cœur. Elle baisse la tête, ses yeux sont tristes.

***Plus tard
Les enfants sont prêts à se coucher. J’ai laissé les enfants avec Christine et Scotty pour aller au bureau du capitaine, afin de signaler ce qui s’était passé. Le Dr Mccoy et le premier officier Spock étaient présents. Nous avons discuté des différents incidents et de la façon dont nous avons réagi. Chaque minute est un défi, nous ne savons pas comment les enfants ont été touchés par la manipulation de Gorgan.

***
Alors que je retourne dans la pièce où ils se préparent pour la nuit, Mary vient vers moi et murmure :
« Pardon, Nyota ! »
Je la remercie pour cette douce attention et je lui dis que tout est oublié et pardonné. Puis je prends la brosse, je lui peigne les cheveux pour la nuit. Les enfants ne daignent toujours pas se détendre quand Spock est là. Il ne s’en émeut pas, évidemment, il garde cette expression impassible et observe.
Nous leur souhaitons une bonne nuit et les laissons s’endormir, avant de rejoindre la petite pièce, avec les matelas et les lits de camps. Je découvre quelque chose de charmant : une petite table avec une bougie et deux verres de champagne.
« Spock ? Vraiment ? Oh, c’est adorable ! »
« Nyota, tu sais, je ne sais pas grand-chose sur l’expression du dévouement par des actions ou des mots ! »
Il murmure, près de mon oreille.
« Mais je me souviens que ma mère faisait ça pour mon père ! »
« Et comment son esprit logique réagissait à cela ? » Je demande sur un ton léger.
« Je ne sais, Nyota, on m’envoyait dans mon lit. »
Cela m’a fait sourire. Pas besoin d’invoquer la logique vulcaine, c’est limpide. Mes parents faisaient de même et je n’étais jamais conviée pour voir la suite. Il m’invite à m’asseoir sur l’une des deux chaises et me tend un verre. Puis je le vois disparaître derrière moi et je le sens toucher mes cheveux.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
Je me tourne vers lui.
« J’ai compris que c’était agréable pour Mary, alors je pense que je peux logiquement t’offrir le même plaisir ! Tu as eu une journée très difficile et tu as mal au bras !  »
Il glisse doucement la brosse dans la masse de mes cheveux noirs, qu’il vient de détacher.
« Je suis sans voix, Spock, quelle attention gentille et touchante ! Merci ! »
Je l’attire doucement jusque vers moi et je pose un baiser sur sa joue. Je sais qu’il essaie d’apprivoiser les émotions de sa partie humaine. Cette calme façade n’est pas imperméable et je vois cette petite lueur dans ses yeux, il est troublé.
« Raconte-moi, Nyota, la petite fille que tu étais ! Je sais certaines choses à propos de la brillante élève que tu as été, mais parles-moi de ton enfance. J’y apprendrai sans doute certaines choses utiles ! »
J’avale un rire étouffé, puis ferme mon poing avant de tapoter doucement son bras.
« Eh bien, disons que, ouais, euh, pff... j’étais plutôt… Eh bien, un peu… »
J’essaie de répondre, mais je ne sais pas trop par où commencer. Il m’a prise par surprise.
« Je me souviens de l’époque où je te soumettais à des exposés oraux. Permets-moi de te rappeler que tu étais meilleure que cela. Tu ne serais jamais sortie major et je ne t’aurais pas accordé des notes aussi élevées si tu avait produit quelque chose de similaire. »
Il répond de son ton le plus académique.
« J’ai très vite dansé, mon père disait que j’avais dansé avant de marcher. J’aimais chanter. Je chantonnais tout le temps. J’avais toujours le nez en l’air, j’imaginais des histoires, je vivais dans un monde fantastique. Il m’arrivait souvent d’oublier de revenir. J’étais, selon mon père, une sorte de petit diable ! »
Il me dévisage longuement avant de mettre ses mains dans mes mains, puis il passe ses doigts dans mes cheveux, il examine ma tête avec attention, et sans détour, il déclare :
« Je ne vois absolument rien de satanique ici. »
Je ne peux me retenir et éclate de rire, je m’attendais à tout sauf à ça.
« Mauvais choix de lexique, je suis désolée, Spock. Avec cette déclaration, je voulais seulement expliquer que j’étais turbulente et coquine. J’ai donc eu quelques rencontres, avec ce que tu tiens dans tes mains... »
Il ne peut feindre l’étonnement, ce qui se traduit chez lui par un si léger haussement de sourcil, à peine imperceptible.
« Nyota, je ne comprends pas. Quel est le rapport ? » 
« En effet, tu ne vois pas de logique entre ces deux informations car tu n’es pas familier avec cette ancienne coutume de la Terre ! »
Je lui raconte alors les quelques fois où la brosse s’est retrouvée en contact avec une certaine partie de mon anatomie, il s’approche de moi et me prend dans ses bras.
« Honnêtement Nyota ? Tu as été frappé avec une brosse ? Mais c’est tellement barbare ! »
« Oui, je pense que cela aurait pu être le cas, si ma mère avait été Néron ou un Klingon. Elle ne me donnait que un ou deux coups. Dans la langue de Mère, ça voulait dire : ça suffit ! Ce n’était pas de la violence, c’était plein de bon sens et d’amour ! »
« Nyota, je ne vois rien de logique là-dedans, mais j’ai confiance en toi et en ta mère. En te voyant sur ce vaisseau, talentueuse et intelligente, je sais que tu es emplie de bon sens ! »

*** Nous soufflons les bougies et Spock me dit d’aller prendre du repos.
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Dra'ghoH
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Dra'ghoH

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MessageSujet: Re: Explorateurs, pas éducateurs, chap 4   Explorateurs, pas éducateurs, chap 4 Icon_minipostMar 24 Oct 2023, 07:16

Combien de fois j'ai vu des enfants rattrapés par leur parent au dernier moment alors qu'ils essayaient de se jeter sous une voiture ! Et ceux là n'avaient pas été manipulés par Gorgan Very Happy

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Muriellekirk
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Muriellekirk

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MessageSujet: Re: Explorateurs, pas éducateurs, chap 4   Explorateurs, pas éducateurs, chap 4 Icon_minipostMar 24 Oct 2023, 07:28

C'est le cerveau reptilien qui commande, à tous les coups. Est-ce que la Science-Fiction propose quelque chose pour le contrer, ce cerveau là ? Je travaille à la recherche. Et Mccoy aussi, par la même occasion.
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Explorateurs, pas éducateurs, chap 4

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