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 Star Trek - Gravastar

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Zefram
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Zefram

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Star Trek - Gravastar  Empty
MessageSujet: Star Trek - Gravastar    Star Trek - Gravastar  Icon_minipostLun 30 Juin 2014, 19:58

Secteur Kabara . Date stellaire 5134.26

" Journal de bord
Notre flottille a quitté Tellar Prime pour porter assistance à l'USS Odge. Le vaisseau d'exploration scientifique a été envoyée dans le système de Gemler pour étudier la faune et la flore des trois planètes se trouvant dans la zone habitable du système.  La balise de déteresse de l'USS Odge a été automatiquement activée par l'ordinateur du vaisseau. Cela ne présage rien de bon quand au sort de l'équipage du vaisseau car ce système ne s'active qu'en cas de destruction iminente du navire. Les informations transmise par la balise montre que les boucliers du vaisseau se sont activés mais ont été soufflés par un faisceau d'énergie d'origine inconnu..."

La suite du journal est la sirenne de l'alarme qui rententit pendant quelques miliseconde. Le destroyer du Miranda venant lui aussi d'être désintégré. Dès sa dispartion, le commandant de la flottille ordonne aux vaisseaux restants de faire demi-tour et contacte l'amiral Taïnaris sur Tellar Prime.

l'USS Enterprise. Date Stellaire 5134.27

Depuis que l'Enterprise est passé sous le commandement de Léonard Mac'Coy, son nouvel équipage a enchaîné les missions d'entraînement en vue de participer à la campagne d'exploration spatiale organisée par l'amiral Panchen en direction de la nébuleuse du Crabe. L'Enterprise viendrait du convoi constitué d'un cuirassé de classe Proxima avec une flotte d'escorte et d'une escadre de corvettes de classe Oberth. L'amiral Panchen veut tenter une autre approche de l'exploration spatiale.  

Pour l'heure, en attendant le grand départ, c'est Taïnaris qui contacte le croiseur que les Tellarites n'ont guère oublié depuis l'épisode rigien où les Tellarites ont perdu une grosse part des vaisseaux de leur flotte.  

-" Capitaine Mac'Coy.  Nous avons déjà perdu deux vaisseau en quelques milisecondes. Un phénomène inconnu nous barre l'accès au système Gemler qui est situé dans l'espace de la Fédération depuis Tellar Prime. Il a déjà fait l'objet d'investigations dans le passé et n'a pas été officiellement colonisé.  Votre vaisseau croise actuellement à une distance plus proche de Gemler que de nos vaisseaux quand ils ont été vraisememblablement détruits. Je veux que vous alliez à Gemler et me rapportiez ce que vous y trouverez."
-"A vos ordres Amiral. Nous ferons route immédiatement vers Gemler."
-" Bon courage. Taïnaris terminé."


La communication hypercom coupée. Mac'Coy ordonne au timonier de quart de faire route vers Gmeler et convoque ses officiers pour faire le point de la situtation. A la fin il retient le Lieutenant Tarang et lui demande.

-" Comment se comporte la cadette Hensel?"
-" La déb...? Très bien. Elle se débrouille plutôt pas mal. L'avantage est qu'elle retient tout."

Dan avait faillit appelé Juniane la déborguée, c'est un terme un peu péjoratif pour désigner les victimes marsienne qui ont été rendus par les Borgs et qui avaient déjà subi l'assimilation.

-" Ma question concernait plutôt ses rapport avec les autres membres de son équipe." Dit Léonard.
-" Je peux être franc?" Demande Tang
-" Faites."
-" Je fais comme tous les autres. Quand elle est dans la même pièce que moi, je préfère la savoir devant moi que derrière moi. Et si on distribuait des phasers à chaque membre de mon équipe, cela rassurerait les gars. En attendant on est un peu stressé."
-" Et cela nuit à votre efficacité."

En guise de réponse Dan Tarang. Mac'Coy fait venir Lin Hornet et Juniane Hensel dans son bureau.

-" Cadette Hensel. Je vous informe que je vais devoir vous remettre sous la surveillance de deux gardes."
-" Quel degré de surveillance Capitaine?" Demande Lin.
-" Le niveau 4." Dit Mac'Coy."
-"Ai je mon mot à dire?" Demande Juniane.
-" Non Cadette, sauf si vous voulez retourner sur les bancs de l'académie. Je fais cela pour le bien de mon équipage et pour votre sécurité."
-" Le fait est que la présence de deux gardes du corps à vos coté nous rassurera." Lui dit Dan." A partir de là, vous aurez une chance d'établir une relation de confiance avec le reste de l'équipage."
-" Je vous comprends Lieutenant." Fini par concéder Juniane.

L'intercom rententit. Le commander Saavik le prie de venir la rejoindre en salle de cartographie avec le lieutenant Tarang. Dès qu'il entre dans la salle Léonard demande.

-" Qu'y a t'il Commander?"
-" Capitaine, j'ai comparé la position de l'USS Odge et de l'USS Tramplin lors du déclenchement de leur balise de détresse aux dates à laquelles elles se sont activées." Dit la Vulcaine." Le phénomène qui a probablement détruit ces vaisseaux se déplace à la vitesse de la lumière."
-" Un phénomène naturel?" Demande Léonard.
-" Ou étendu." Précise Saavik qui ne veut écarter aucune possibilité.
-" Bien joué Saavik." Dit Mac'Coy." Combien de temps avant d'arriver dans le système Gemler?"
-" Deux jours et 7 heures en maintenant notre vitesse actuelle."
-"Prévenez l'amiral Taïnaris de la situation."

Systeme Gemler, date stellaire 5134.59.

L'Enterprise a freiné à vitesse subluminique à 20 000 photiques de l'étoile et s'en approche à vitesse de marche 20s. Le système de refroidissement maintient la température de coque à environ 200°A.Il lui faudra 4 jours pour arriver au centre de l'étoile, mais à cette distance de l'étoile et avec une température aussi basse, les chances de se faire repérer, même avec les meilleurs spectromètres sont infimes. Par contre ceux de l'Enterprise sont parfaitement fonctionnels et sont capables de repérer les grosses structures éventuellement présentes dans le système comme les bases stellaires.

-" Lieutenant!" Dit Juniane."J'ai des relevés anormaux sur l'ensemble du spectre."
-" Faites voir?" Demande Dan.

Le lieutenant bascule sa console sur celle de Juniane puis, après quelques instants, place une oreillette et se concentre avant de dire.

-" Capitaine. Nous détectons une intense activité radiologique dans le système."
-" Où cela Lieutenant?" Demande Mac'Coy.
-" Sur toutes les planètes du système Capitaine."
-"Comment? Tactique sur vidéo."

Le chef des opérations s'exécute. Toutes les planètes du système sont entourées d'un halo lumineux représentant leur activité radiologique.

-" Saavik? Une idée? Demande Léonard.
-" L'étoile de Gemler a une activité normale. Je pense que le système a été submergé par une flambée stellaire."

La flambé stellaire est un jet émis par les pôles lorsque le trou noir est actif et de manière plus diluée par des astres comme les pulsars, les naines blanches. Dans une flambée stellaire matière et rayons gamma à haute énergie sont envoyés par les pôles qui dans le cas des trous noirs doit se traduire par faiceau perpendiculaire au disque d'accrétion. Mac 'Coy veut procéder à un passage par la zone planétaire de la planète afin de confirmer l'hypothèse. C'est regretable pour Gemler carles trois planètes situés dans la zone habitable, si fécondes de formes de vies, vont devenir stériles pendant des millénaires.

-"Commander. Nous devons savoir d'où provient la flambée stellaire. Mettez une équipe pour voir si une étoile n'a pas disparu."
-" Oui Capitaine. Puisje vous demander de sonder les planètes et plus précisémment leurs satellites?"

Dans le cas d'un trou noir, la flambé stellaire "dure  le temps" nécessaire au trou noir pour absorber la matière présente dans le disque d'accrétion. Donc, si la flambé interstellaire a durée une semaine stellaire, 1000 000 de secondes, alors les planètes ont été arrosées pendant 1000 000 de secondes. Les planètes étant en rotation autour d'elle même, aucune face n'a été épargnée. Par contre, du fait de l'effet marée, la période de rotation des lunes sont ralenties pour être synchrone avec la période de révolution autour des planètes. De là, en comparant la surface épargnée et la surface exposée aux radiations de la flambée stellaire, on peut se faire une bonne idée de la durée de la flambée et donc de son étendue dans l'espace. Au bout de trois jours à roder dans le système, la réponse obtenue est de 65 jours.

Pour en avoir le coeur net, Léonard avec l'aide précieuse de Saavik, Dan Tarang, d'Irine O'lean et de Kya Taïko mettent en place un protocole pour dresser les contours de la flambée stellaire et l'observer sans se faire griller comme l'USS Odge et l'USS Tremplin.

Tellar Prime , date stellaire 5135.21

En lisant les conclusions que l'amiral Panchen lui a fourni d'après les premières estimations de Mac'Coy, Taïnaris s'affale sur son siège. Les deux hommes se tutoient et s'appellent par le prénom. L'amiral Panchen appelle Taïnaris Ronval, et l'amiral Taïnaris appelle simplement l'amiral Panchen, Panchen car son nom désigne un titre et est un diminutif de Panchen Lama.

-"Ce ne sont que des prévisions" Dit Taïnaris." Je ne peux décemment pas aller voir le gouverneur Kargunian avec ça et lui annoncer qu'il doit faire évacuer son monde natal et s'installer je ne sais où parce que dans un siècle, les planètes de son système vont griller comme des saucisses."
-" Le Capitaine Mac'Coy va s'en assurer mais c'est juste pour la forme." Dit l'amiral Panchen." J'ai mis mes meilleurs spécialistes sur la question et ils sont d'accord sur les conclusions préliminaires."
-" Cela me laisse quand même une bonne semaine pour me préparer à lui annoncer la nouvelle." Soupire Ronval.

Les relations entre Tellar Prime et Starfleet ne sont pas bonnes en ce moment. Sur Tellar Prime, on est toujours pas convaincu que les Borgs ne reviendraient pas un jour pour les assimiler tous. Or sur une carte de la galaxie, Tellar Prime est situé du coté Nord de la Fédération et loins des Klingons, Romulanais, Andoriens ou Terriens qui consitueraient des cibles légitimes pour les Borgs. La tentation est grande pour les Tellarites de rompre les ponts entre la Fédération et tous les autres au cas où les Borgs voudraient prendre leur revanche.

L'ennui est que la route de Rigel et donc de l'hydrotérium du Syndicat d'Orion passe par le secteur tellarite. Hiram Roth n'a pas l'intention de laisser filler Tellar Prime hors du giron fédéral comme cela et pour le coups, les Tellarites auront peut être besoin des vaisseaux de Starfleet pour déménager.

Une semaine plus tard, la sentence tombe l'Enterprise s'est placé sur les bords de la trajectoire du faisceau de la flambée stellaire et observe, à 5 parsecs au delà du sustème de Gemler, une magnifique trou noir actif en train d'absorber partiellement une naine brune avec une orbite fortement excentrée. L'amiral Panchen mobilise toutes ses équipes scientifiques pour tenter de trouver un moyen de sauver Tellar Prime mais la tâche s'avère impossible. Il est impossible de lutter contre les forces de la nature quand elles se déchaînent, surtout quand elles sont à l'échelle cosmique.

Dans l'histoire de Starfleet, c'est la première fois qu'on peut effectuer des mesures de terrains sur un  trou noir. L'événement est historique et Mac'Coy  comme Saavik veulent être au rendez-vous. Ils mettent le cap vers les trou noir et en chemin ils réfléchissent à ce qu'ils vont faire et énumérer les précautions à prendre.

Système TNX , date stellaire 5136.01

L'enterprise entre dans le système inconnu et repère immédiatement la naine rousse en train de refroidir s'éloigner du trou noir qu'elle repassera dans quelques milliers d'années. Grâce aux Oberths spécialement équipés, on en sait un peu plus sur les conséquence de son rase-mottes au bord du trou noir. A la base, l'étoile est une naine brune assez semblable au géantes gazeuses à l'exception près est que son noyau est une sphère d'hydrogel , entourée d'un épais menteau d'hydrogène liquide et d'une atmopshère gazeuses. En s'approchant du trou noir, la sphère a commencé à se déformer sous l'effet marée gravitationnel pour prendre la forme d'un ballon de rugby. Du fait de sa rotation, cette déformation s'est accompagné d'un échauffement global important , l'étoile a augmenté de volume, accentuant l'effet marée et ainsi de suite.

A l'intérieur de l'étoile, sous l'effet de l'augmentation de pression et de température, le noyau d'hydrogel est tout d'abord devenu une sphère de plasma et le coeur a fini par initier les réactions thermonucléaires; l'étoile est devenue un soleil. Cet échauffement sera entretenu tant que l'étoile sera dans les parages du trou noir. En passant au plus près le trou noir a asîré une partie de l'enveloppe et du manteau de l'étoile, créant un disque d'accrétion et de la flambée stellaire qui a suivie.

Quand à ce qui reste de l'étoile, en s'éloignant du trou noir, elle reprend progressivement une forme sphérique et comme sa masse était dès le départ insuffisante pour entretenir un coeur thermonucléaire, les réactions ont cessé rapidement et l'étoile reprend sa contraction gravitationnelle tout en refroidissant. C'est maintenant une naine rousse, constitué d'un coeur de plasma et d'un manteau d'hydrogène liquide convectif entouré d'une enveloppe d'hydrogène liquide bouillonnant et d'une couronne stellaire.

En approchant à moins de mille photiques du trou noir, Saavik demande à Dan Tarang d'effectuer un scan du trou noir et ce toutes les minutes. Il ne s'agit pas là d'effectuer une analyse du trou noir, les rayons du faisceau de sondage allant être absorbés par le trou noir, mais d'en dessinner les contours. Il existe une zone externe à l'horizon du trou noir appellée sphère de lumière ou dernière orbite des photons. Cette sphère de lumière correspond à la distance du centre du TN à laquelle la vitesse orbitale est égale à la vitesse de la lumière. Tout rayon de lumière atteignant tangentiellement la sphère de lumière est théoriquement condamné à tourner autour du TN pour l'éternité. Dans les faits, on dit plutôt que tout rayon de lumière  entrant dans la sphère de lumière est condamné à traverser l'horizon; ce qui se généralise à  tout objet qui entre dans la sphère de lumière  alors qu'il est toujours visible depuis l'extérieur puisqu'il n'a pas pénétré l'horizon du trou noir.

Les faisceaux de sondages qui vont raser la sphère de lumière vont faire plusieurs fois le tour de cette sphère  avant de revenir vers l'Enterprise. Le trou noir se comporte ainsi comme une sorte de miroir gravitationnel.Léonard Mac'Coy est un peu dépassé par la mission et il se contente de surveiller Saavik qui dirige dans les faits les opération car elle est beaucoup plus qualifiée que lui en astrophysique.

-" Commander!" Dit Dan. " J'ai le retour du scan. Les données indiquent que la sphère des photons à un rayon de 40km.."
-" Comment?" Réagit immédiatement Saavik." Vérifiez vos données."
-" Ce n'est pas la peine Commander. Nous avons calibré les senseurs ensemble." Lui rappelle Dan.

Saavik vient vérifer la console de Tarang elle même. Il n'y a a pas d'erreur. Le trou noir de par sa masse a un rayon de 50 kilomètres et une sphère de lumière de 75km. A en croire les scans.  le trou noir est en rotation rapide, d'où un rayon réduit de près de la moitié de 50 km et une sphère de lumière réduite toute autant. A 100 photiques du trou noir, Saavik est toujours incrédule avec les données fournies par les senseurs. Comme prévu lors du protocole d'approche , L'Enterprise passe à vitesse orbitale tout en continurant d'approcher radialement du trou noir.

-" Capitaine? Je demande la permission de procéder au lancement de la première sonde." Dit Saavik.
-" Lieutenant Taïko! Armez le tube lance-torpilles pour lancement d'une sonde en mode chronométrique. Timonier! Cap vers le centre du trou noir et bloquez le gouvernail."
-" Tube lance-torpilles  armé et paré à tirer."
-" Cap vers position désignée Monsieur."
-" Feu!"

La torpille configurée en sonde a été spécialement préparée par Saavik, Dan Tarang et Kya Taïko. La sonde séloigne à une vitesse de 50s du vaisseau et file vers le trou noir. L'objectif est d'observer la chute de la sonde vers le trou noir. Du fait du champ de gravitation du trou noir, la vitesse de la sonde va augmenter mais en arrivant à 150 kilomètres du trou noir, sa vitesse de chute va diminuer et la sonde devrait en apparence se figer au dessus de l'horizon du trou noir. Les torpilles à photons ont été choisies en lieu et place des missiles habituellement utilisés comme sonde car le tube sur trouve à l'avant

-" Lieutenant Taïko! Que se passe t'il?" Demande Saavik." Je n'arrive plus à percevoir les données de la sonde."
-" La sonde a subi des disfonctionnement majeurs de ses systèmes." Annonce Kya.
-" La sonde a été détruite." Dit Dan.

L'officier des opérations suit les manoeuvres depuis ses senseurs. La sonde a été détruite à environ 200 kilomètres du centre du trou noir. Saavik voudrait bien en lancer une seconde mais l'Enterprise arrive à 50 photiques, lieu de lancement de la seconde sonde. Et, stupéfaction, même résultat. La sonde est détruite.

-" Capitaine? Je voudrais pouvoir tirer une sonde à 20 photiques du trou noir. Plus nous serons proches et plus nous verrons de détail avec les senseurs."
-" Non Commander. On s'en tient à ce qui était prévu."
-" Cela nous permettrait peut être de comprendre ce qui arrive à nos sondes." Insiste Saavik
-" D'où le problème Saavik." Dit Léonard." Vous devriez avoir en théorie  une sphère de lumière de 150 kilomètres de diamètre , elle en mesure 80; vos sondes devraient ralentir lorsqu'elles s'approchent du trou noir et au lieu de cela, elles sont détruites. Nous avançons à l'aveuglette vers un astre potentiellement dangereux. Je maintiens donc la distance de tir des sondes à 50 photiques du centre du trou noir et interdiction absolue de s'en approcher à moins de 20 photiques. Compris?"
-" A vos ordres Capitaine." Dit Saavik.

Système TNX , date stellaire 5136.50

Les deux jours suivants, Mac'coy a réorganisé les quarts pour que Saavik, Kya et Dan puissent travailler sur les sondes. Il tient la passerelle avec Irine O'Lean et Lin Hornet. Avant de prendre son quart, Léonard fait un détour vers la section des torpilles. L'Enterprise a lancé une quanzaines de sondes jusqu'ici, aboutissant toujours au même résultat. Il retrouve Juniane connectée directement par un cable relié à sa nuque à la console de programmation de la sonde.

-" La partie borg du cerveau de Juniane peut effectuer des opérations plus rapidement que ce que nous permettent les consoles. Grâce à elle, nous pouvons programmer la sonde à la fin d'un tir et l'ordinateur du vaisseau peut effectuer des simulations le temps qu'on revienne en position de lancement. Nous n'avons pu qu'à faire que quelques réajustements techniques avant de les lancer."
-" Vous avez découvert quelque chose?" Demande Léonard. " Est ce que les défaillances peuvent être dues à la gravité?"
-" Non." Dit Kya." Personnellement j'exclu toute défaillance technique. Les sondes et le matériel employé est celui qu'on utilise pour les torpilles à photon; elles sont conçu pour résister à l'impulsion ionique des tubes et passer de 10s à 2s en une fraction de seconde. Pour moi, le problème vient du trou noir."
-" Impossible!" dit Saavik."A la distance de 4.Rs l'effet marée reste faible. Il n'y a aucune raison pour que l'effet marée impacte la sonde et provoque sa destruction."
-"Bon." Dit Mac'Coy." Nous allons reprendre nos fonctions respectives. Je vous informe que l'USS Planck devrait bientôt arriver. Le professeur Nadra est à son bord. L'Enterpise et l'USS Planck mèneront des expériences sous sa supervision."

Saavik baisse la tête silencieusement. Elle vie l'arrivée de Hernäo Nadra comme un échec personnel.  Lorsque la corvette Planck arrive. Nadra demande à être transféré à bord de l'Enterprise avec une équipe.

-" Bienvenue à bord. Professeur." Dit Léonard.
-" Bonjour Capitaine. Commander Saavik? J'ai lu vos rapports d'analyses. J'ai vu que vous butiez sur la défaillance de vos sondes. Vous avez du certainement négligé un paramètre; mais soyez rassurée,  maintenant que mon équipe est sur place, nous allons résoudre votre énigme rapidement."
-" Je n'ai aucun doute là dessus." Dit Saavik en se pinçant les lèvres.
-" Si vous voulez bien me montrer nos appartements?" Demande Nadra à Léornard.
-" La Cadette Hensel se fera un joie de vous guider dans votre installation." Dit Mac'Coy
-" Je vous suis jeune fille." Dit Hernäo après un instant d'hésitation en découvrant Juniane.

Léonard Mac'coy sourit en voyant l'équipe de Nadra suivre Juniane et Nadra avec une distance de sécurité d'au moins trois mètres.

-" Maintenons nous le dîner de bienvenue?" Demande Saavik.
-" Nous allons plutôt les laisser s'installer tranquillement. Dit Mac'Coy.

Système TNX , date stellaire 5137.84

L'équipe du professeur Nadra se divise entre l'Enterprise et la corvette Planck. Le protocole de Nadra consiste à faire tirer l'Enterprise au canon phasique en divers point du trou noir et pendant ce temps, l'USS Planck fait des relevés. Les phasers tirant des muons à haute énergie, ces derniers ont une masse 200 fois supérieure à celle des électrons. En s'approchant du trou noir, le faisceau semble s'écraser contre un bouclier invisible à environ 100 kilomètres du centre du trou noir, les muons se désintègrent en d'autre particules quantiques.

Situé à une distance de sécurité de 50 photiques du trou noir, l'Enterprise et le Planck n'ont qu'a  coordonner leur positions suivant les directives Hernäo Nadra et de son équipe; qui rament pour comprendre le comportement du faisceau phasique de particules. Cela laisse largement le temps à Mac'Coy et à Saavik de se pencher sur les résultats expérimentaux. L'écran tactique affiche les vitesse des sondes en fonction de leur distance coordonnée.

-" Pourquoi y a t'il deux courbes déjà Saavik?" Demande Léonard.
-" Un objet en chute libre atteindra dans son référentiel l'horizon du trou noir au bout d'une durée finie. Par contre pour tout observateur extérieur, l'objet n'atteindra l'horizon qu'au bout d'une durée éternelle."
-" Merci Commander." Dit Mac'Coy.

Saavik retourne à sa contemplation de l'écran tactique, cherchant l'inspiration et Léonard à la lecture de son padd. Nadra entre dans la passerelle et demande.

-" Que faites vous?" dit il en désignant les graphiques qui s'affichent à l'écran.
-" Nous essayons de comprendre de notre coté ce qu'il se passe." Dit Léonard en lui montrant son padd." Je suis en train de lire les principes de théorie de la rélativité, commentés par Zefram Cochrane. Vous connaissez?"
-" Non, je ne lis jamais les ouvrages de vulgarisation." Dit Harnäo en se dirigeant vers Saavik.

Léonard tique un peu car  les principes de la relativité reprennent les articles originaux qui ont fondé la théorie de la relativité.

-" Vous perdez votre temps Commander." Dit Hernäo." Nous ne sommes pas confronté à un problème dynamique."
-" Vous avez trouvé quelque chose?" Demande Léonard.
-" Le trou noir est entouré d'un disque d'accrétion."
-" Nous l'aurions déjà détecté." Fait remarquer Saavik.
-" Sauf qu'il s'agit ici d'un disque d'accrétion de matière noire." Rétorque Hernaö.
-" Mais l'existence de la  matière noire n'a jamais été clairement établie." S'écrie Saavik.
-" Ce ce que nous cherchons à faire avec les tirs de phasers." Lui dit Nadra.

Saavik  se retourne vers Léonard stupéfaite. L'existence de la matière noire fait consensus dans le milieu scientifique. Pourtant, il manque encore l'élément le plus important, l'observation directe de celle ci et en plus,  il n'est pas du tout certain, que même si elle existait, qu'elle soit présente en grande quantité autour du trou noir. Mac'Coy sonne la fin de la récrée.
-" Ouvrez un canal avec l'USS Planck. Je veux parler au capitaine Palerno."

Une fois fait, Léonard dit.

-" Capitaine. Je compte faire une pause dans les expériences du professeur Nadra. Je voudrais faire des tests de tirs de torpilles à photon sur le trou noir. Seriez vous disposé à apporter la contribution de votre vaisseau?"
-" Mais cela pourrait être dangereux." S'insurge Hernäo.
-" Vu comment on vient de le canarder au canon phasique et vu qu'il a boulotté un cinquième de la masse d'une étoile, j'ai quelques doutes sur la dangerosité. De plus j'effectuerai quelques tirs de sécurité. Après, on reprendra les expériences sous votre direction." Lui dit Léonard.
-" Cela me convient." Dit Palerno qui cache sa satisfaction de pouvoir faire un peu autre chose.

Sans dire un mot, Hernäo Nadra quitte la passerelle.

Système TNX , date stellaire 5138.19

L'Enterprise et le Planck se sont éloigné de 10 000 photiques du trou noir afin d'effectuer le premier tir de torpille à limite de portée. Après qu'elle aie explosé et que les senseurs n'aient pas détecté une activité anormale du trou noir, les vaisseaux se sont approché à 5 000 photiques pour effectuer un second tir de sécurité. Arrivé à portée visuelle, 1 000 photiques, l'Enterprise procède à un troisième tir mais cette fois ci d'observation. Les torpilles sont tirées en mode isométrique pour suivre une trajectoire précises contrairement aux sondes qui doivent être tirées en mode chronométrique pour conserver leur orientation spatiale. Lorsque la torpille s'approche à moins de 900 kilomètres du trou noir, elle explose. La gerbe arrose largement le trou noir avec les effets habituels observés avec les tirs de canon phasique. À 100 photiques de distance, Mac'Coy procède à un nouveau tir de torpille avec le même résultat que précédemment sauf que les relevés sont beaucoup plus précis, foutant en l'air l'hypothèse matière noire de Nadra.

Satisfait, arrivé à 50 photiques de distance, Mac'Coy ordonne à Saavik de revenir à vitesse orbitale et largue un brouilleur qui s'active à une vingtaine de photiques devant l'Enterprise. Saavik freine à vitesse de manoeuvre pour procéder aux observations. Quand le brouilleur sapproche à moins de 200 kilomètres du trou noir, il s'échauffe et explose à son tour. Après avoir fait viré l'Enterprise de bord, Léonard fait ouvrir une communication avec le Planck, appelle le professeur Nadra à la passerelle et explique:

-" Non seulement la vitesse de la lumière varie dans un champ de gravitation, mais cette variation en est la source. Quand un objet est en chute libre, sa vitesse de chute s'accroit et la vitesse de la lumière du milieu dans lequel il évolue diminue. Mais comme E=mc² et dépend donc de la vitesse de la lumière du milieu, son énergie totale reste constante. Seulement, plus on approche de l'horizon et plus la vitesse de la lumière tend à devenir nulle. Comme la vitesse de chute ne peut qu'augmenter, il arrive un moment donné où cela va bloquer; c'est-à-dire que l'énergie totale ne pourra pas rester constante. L'objet va se désintégrer pour perdre de la masse. D'où les dysfonctionnement. "
-" Comment l'avez vous deviné?" Demande Saavik un peu étonnée.
-" Tout est expliqué dans les principes de la relativité commenté par Zefram Cochrane. Il semblerait seulement qu'on a préféré ignorer sa théorie alors que c'est pour la prouver qu'il a construit le Phoenix."

Les yeux de Saavik s'illuminent. Après avoir fait son rapport à l'amiral Panchen, Le Professeur Nadra est téléporté sur l'USS Planck avec son équipe pour continuer de mener des expériences qui confirmeront, grâce à Mac'Coy, les prévisions de Zefram Cochrane et de façon plus lointaine celles d'Albert Einstein sur la variation de la vitesse de la lumière dans un champ de gravitation. La mission de l'Enterprise est terminée dans le système TNX, le vaisseau peut reprendre sa route initiale et rejoindre la flotte de l'Amiral Panchen qui part explorer l'espace jusqu'à la nébuleuse du Crabe.

GRAVASTAR ?
Par le Commander Saavik. USS Enterprise. Date stellaire 5140.00 .

Le Terrien Albert Einstein disait dans son livre la théorie de la relativité restreinte et générale :

Chapite XXI conséquence du principe de relativité générale.
" En second lieu, cette conséquence montre que, conformément à la Théorie de la relativité générale, la loi déjà souvent mentionnée de la constance de la vitessse de la lumière dans le vide, qui est une des deux suppositions fondamentales de la Théorie de la relativité restreinte, ne peut prétendre à une durée de validité illimitée. En effet, une courbure des rayons lumineux ne peut se produire que si la vitesse de propagation de la lumière varie avec le lieu. On pourrait penser que cette conséquence renverse la Théorie de la relativité restreinte et avec elle, la théorie de la relativité générale. Mais en réalité, il n'en n'est pas ainsi. On peut seulement en conclure que la Théorie de la relativité resteinte ne peut pas prétendre à un domaine de validité illimité; ses résultats ne sont valables que dans la mesure où l'on peut négliger les influences que les champs de gravitation exercent sur les phénomènes ( par exemple de la lumière)"

Ce à quoi Zefram rétorque en 2170 :
Les résultats de la Théorie de la  relativité restreinte ne sont valables que dans la mesure où l'on peut négliger les influences que la variation de la vitesse de la lumière exercent sur les phénomènes ( par exemple celui de la gravitation ).

Dans son ouvrage : les principes de la théorie de la relativité, commentés par ZC, Zefram Cochrane va encore plus loin en déclarant que c'est la variation de la vitesse de la lumière qui engendre le phénomène de la gravitation. Il a construit le Phoenix dans ce but, mais son ouvrage a été occulté par Henry Archer qui a découvert l'hyperespace et mis au point le premier transmetteur hyperspatial. Zefram Cochrane a été ensuite trop occupé à élaborer les premiers vaisseaux pour Starfleet qui venait de se constituer, pour se concentrer et défendre ses idées.

Il conclut son ouvrage par cette question :" Jusqu'ici, l'horizon des événéments était présenté comme seulement une singularité de coordonnées, non physique puisqu'un voyageur pouvait traverser cet horizon et aller jusqu'à la singularité centrale, physique celle ci, en une durée propre finie. Maintenant, il nous faut considérer cet horizon des événements comme une singularité physique puisque la  vitesse de la lumière y est nulle. Mais alors, quid des trous noirs en rotation? "

Nous sommes maintenant en mesure de répondre à cette question.

Comme le faisait remarquer Zefram Cochrane, ce qu'on appelle le rayon de Schwarzschild, qui correspond au rayon d'un trou noir statique et est une valeur de référence dans la théorie de la relativité, est une quantité arbitraire, c'est à dire dépendante du référentiel de l'observateur. En effet ce rayon est une longueur spatiale et une longueur est forcément relative à l'observateur.

Un trou noir de Schwarzschild décrit un un trou noir sphérique, dénué de rotation et de charge.
Le rayon de schwarzchild est définit par la formule : Rs = 2GM/C²
G est la constante de gravitation.
M la masse de la sphère.
C² le carré de la vitesse de la lumière C. Comme la même formule décrit le rayon d'un trou noir en mécanique classique en utilisant le théorème de l'énergie cinétique 1/2m.v² = m.GM/r , où m est la masse test; suffit ensuite de remplacer v par c et nombreux sont ceux qui font encore la confusion en déclarant: que la lumière ne peut s'échapper d'un trou noir parce que la vitesse de libération au niveau de l'horizon des événements est égale à c. Ce qui est en toute logique faux puisque la vitesse de libération est la vitesse minimale de départ d'une particule à la surface d'un astre pour s'échapper de son influence gravitationnelle, ie, atteindre l'infini avec une vitesse minimale nulle.

Si G M et C  sont des constantes, Rs doit être constant. Ce qui veut dire que tous les observateurs doivent mesurer pour un trou noir donné le même rayon. Or ce que faisait remarquer Cochrane, cela leur était impossible étant donné que la longueur de "leurs règles" n'est pas la même d'un observateur à l'autre a cause de la relativité.

Reprenant la métrique de Schwarzschild, Cochrane avait trouvé que Cr = Coo(1 - Rs/R)
Coo est la vitesse de la lumière à l'infini que nous définirons comme étant égale à 300 000km/s
Cr est la vitesse de la lumière au point R ;distance au centre du TN pour l'observateur à l'oo.

Un observateur situé en R trouverait pour sa part Cr = Coo (1-Rs/R'); R' étant la distance le séparant du centre du TN. Or, R' = Yg.R  ; Yg est le coefficient relativiste lié à la gravitation et qui est indépendant de l'observateur. Ce coefficient est connu c'est : Yg = 1/Racine(1 – Rs/R).

Nous savons, avec l'aide du Professeur Nadra que la vitesse de la lumière varie selon la relation suivante : Coo = Cr . Yg. Assez étrangement,  pour une Vulcaine,  dans son article "On the influence of gravitation on the propagation of light", Albert Eistein proposait déjà dès 1911 cette formule, mais en faisant une approximation classique. Zefram Cochrane a tenté de lever cette approximation mais à laissé la masse invariante; d'où son résultat : Coo = Cr . Yg ².

http://www.relativitycalculator.com/pdfs/On_the_influence_of_Gravitation_on_the_Propagation_of_Light_English.pdf

Sur les quatre tests de la relativité. L'avance de la périphélie des planètes, le redschift (bluschift) gravitationnel, l'effet shapiro, la courbure de la trajectoire des photons; Albert Einstein y décrivait déjà dans son article les trois derniers. Zefram Cochrane avait déjà remarqué que tous les tests de la relativité sont en fin de compte, les manifestations d'un seul et même phénomène: la variation de la vitesse de la lumière dans le vide dans un champ de gravitation que l'on peut appeller vitesse gravitationnelle de la lumière.  

Les relations sont donc  avec  Yg = 1/Racine(1 – Rs/R) :
Coo = Yg . Cr
R' = Yg . R
M = Yg . M'
T = Yg . T'

La sphère de lumière

La vitesse orbitale est donnée par la relation : Vorb = Cr. Racine (Rs/2*(r – Rs)
La vitesse orbitale devient égale à celle de la lumière Cr pour Rc = 1,5 Rs
La vitesse de la lumière y est égale à Cr = Coo/Racine (3) = 173 205,081 km/s

Cette altitude de 1,5. Rs est appelée sphère de lumière ou dernière orbite des photon. Il s'agit de la vitesse à laquelle les photons décrivent une orbite circulaire autour du trou noir. En dessous de cette altitude, la vitesse orbitale devient supérieure à la vitesse de la lumière. Cela veut dire que  tout astre dont le rayon devient inférieur au rayon de la sphère de lumière est voué à l'effondrement gravitationnel.

le refdschift / blueschift gravitationnel

Pour émettre un photon, une lampe doit perdre en énergie de masse , l'énergie lumineuse irradiée.
On peut donc écrire : mc² = hu
m est la masse perdue par la lampe pour émettre un photon d'énergie hu ou h est la constante de Planck et u la fréquence du photon.

Imaginons deux observateurs l'un O très loins de la source du champ gravitation, l'autre O' à la surface de la sphère de rayon R>> Rs qui engendre le champ de gravitation. Si O émet un photon radialement vers O', l'énergie du photon ne change pas puisqu'il est en chute libre (principe d'équivalence). Lorsqu'il est reçu par O' dont la vitesse de la lumière dans sont environnement n'est pas c mais c' < c, O' trouve naturellement que le photon a une énergie plus grande que celle qu'il émettrait lui même avec une lampe du même type que O; ce que O' pourrait interpréter comme de l'accumulation d'énergie lors de la chute libre par le photon. Ce qui est faux car en fait, c'est tout bonnement que O a émis un photon avec une plus grande énergie. Et inversement, si O' émet un photon radialement vers O: A la réception du photon par O, ce dernier trouve que le photon a une énergie moindre que celle d'un photon qu'il aurait émis lui même. C'est cela le redschift gravitationnel.

La loi de conservation de l'énergie : En chute libre, l'énergie totale d'un système se conserve .

Cette loi s'applique aussi bien aux photons qu'aux corps matériel.

le rayon d'inflexion

Soit trois observateurs O O' et O''. O est sationnaire à une distance très très grande du centre d'un TN de masse M , O' est stationnaire à une distance R >> Rs du TN.
Un observateur O'' est en chute libre depuis l'oo. A l'origine, son énergie était de mc². Pour O'' son énergie au cours de la chute libre est m''c''². O'' s'appercevra que la vitesse de la lumière varie à cause de l'effet marée gravitationnel :  s'il est au milieu d'un vaisseau en forme de tube chutant dans le sens de la longueur radialement dans un champ de gravitation, l'extrémité la plus proche de la source du champ de gravitation va être plus accélérée que le milieu où se trouve O'' et que l'extrémité la plus éloignée de la source du champ de gravitation. Mais comme le tube va être globalement accéléré à la même vitesse que son centre, la structure du tube va empêcher les deux extrémités d'avoir une accélération différente du centre. Il en résulte qu'aux chaque extrémités, il va y avoir un champ d'accélération similaire à la force de rappel dans le cas d'un disque tournant en relativité restreinte ( force centrifuge). Pour O'' la vitesse coordonnée de la lumière ( qui n'est pas de même nature que la vitesse gravitationnelle de la lumière) sera inférieure à la vitesse instantanée de la lumière ( ici la vitesse de la lumière gravitationnelle).

Pour O', lorsque O'' passera à son niveau, m'' = m' et c'' = c'  on vérifie facilement avec les formules citées plus haute que mc² = Yg.m'c'².

Pour une chute libre radiale depuis l'oo vers un trou noir, le facteur relativiste gravitationnel Yg est égale à celui de la vitesse Yv : Yg = 1/Racine(1 – Rs/R) = Yg = 1/Racine(1 – v²/c²). d'où la formule de  la vitesse : Vr = Cr. Racine (Rs/r).

Que se passe t'il lorsque O'' effectue sa chute libre. A tout instant, son énergie est
E = Yv.m''.c''^2  =  mc².  Au début sa vitesse augmente tandis que la vitesse gravitationnelle de la lumière diminue. Seulement à R = 2.Rs , la vitesse de la lumière est alors : Cr = coo / Racine (2) soit 212 132, 034 Km/s, la vitesse de chute libre est égale à Coo/2 soit 150 000 km/s tout rond. Cette vitesse de chute libre est également égale à la vitesse orbitale. Passé cette limite, la vitesse de chute libre diminue en vertue de la loi de conservation de l'énergie; ce qui n'est pas logique dans le cas d'un champ de gravitation puisqu'au contraire, O'' est attiré vers le trou noir; sa vitesse de chute libre ne devrait qu'augmenter.

Les calculs montrent qu'une boule homogène continue de chuter vers le trou noir à la vitesse de 150 000km/s tout en irradiant des photons; la boule perd de la masse par conversion de l'énergie de masse en photons. Et, arrivée à une altitude de 4/3.Rs ( 66,667  km pour le trou noir TNX), la boule s'est totalement désintégrée, ie, elle n'a plus de masse parce qu'à cette altitude, la vitesse de la lumière est de 150 000 km/s.

Le gravastar

Rs représente le rayon d'une sphère de masse M où à sa surface, la vitesse de la lumière est nulle. Si la masse de la sphère est homogène, alors plus on s'approche du centre de la sphère, donc du trou noir, et plus la vitesse de la lumière dans le vide augmente. Cela veut dire que la masse serait attirée vers la surface du trou noir. En réalité, un astre qui se contracte et dont le rayon devient inférieur à celui de la sphère de lumière devient un astre en effondrement gravitationnel perpetuel. Cet astre est un GRAVASTAR.

A une sphère homogène en rotation lui correspond une orbite géostationnaire. Un observateur en orbite géostationnaire autour d'un gravastar le décrirait statique. Cela veut dire que pour un observateur suffisemment éloigné au point qu'il puisse négliger le champ de gravitation, le gravistar aura un rayon plus petit que celui trouvé par l'observateur géostationnaire et ce rapporté dans le système de coordonnées de l'observateur fixe.

Le gravastar est un astre en constante évolution. Lorsque le gravastar de TNX avait un rayon de 250 km (5.Rs), il devait avoir une fréquence de rotation de l'ordre de 60 Hz, ce qui correspondrait à une étoile à neutron. En s'effondrant sur elle même sa vitesse de rotation augmente. La fréquence de rotation est de 238 Hz quand son rayon ne mesure plus que 100 km (2.Rs). En dessous de ce rayon, l'astre, en effondrement gravitationnel, n'est plus une étoile à neutron mais un gravastar; ne serait ce que parce que la vitesse de rotation de l'astre en effondrement n'est plus limitée par la la vitesse orbitale mais par la vitesse de libération.

Le gravastar entre dans une phase active, c'est à dire que la matière subit des transformations quantiques, des particules légères comme les électrons et les positrons vont être éjectées par les pôles à une vitesse proche de celle de la lumière; ce sont les flambées stellaires.

Avec un rayon de 75 km (1,5.Rs), le gravastar à une fréquence de rotation de 300 Hz. En deçà de ce  rayon, le gravastar n'émet plus que de la lumière et encore, seuls les photons émis à peu près radialement pourront s'échapper de la sphère de lumière.

Lorsque le rayon du gravastar passe en deçà de 66,7 km ( 4/3.Rs) il atteint sa fréquence maximale de 310 Hz. Il est essentiellement constitué de particules élémentaires en rotation rapide. A partir de là, le rayon du gravastar semble se stabiliser mais la contraction gravitationnelle poursuit son oeuvre.
La fréquence du gravastar diminue lentement, tout en émettant un flot de nouvelles particules moins énergétiques. Le rayon du gravastar diminue et tend à se stabliser à 50km (Rs), sa composition devient uniforme et sa fréquence de rotation tend à devenir nulle

                                                                     Commander Saavik.
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Star Trek - Gravastar

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