Décidément pour son ultime saison,
Enterprise n’est pas à cours d’ambitions. Mais n’est ce pas un peu trop tard ?
Après l’arc des Augments plutôt excellent, la série s’attaque à un autre , celui des Vulcains. Histoire de remettre les pendules à l’heure et nettoyer toutes les saloperies que Rick Berman & Brannon Braga ont laissé derrière eux. L’arc Vulcain n’a nulle autre ambition que de redorer Le blason Vulcain & de nous rappeler son ( bon ) esprit.
Et quelle idée judicieuse de faire appelle pour cela à des écrivains spécialistes des novélisations
Star Trek. En l’occurrence le couple Judith & Garfield Reeves-Stevens.
Premier épisode d’une trilogie,
The Forge met en place ce qui sera une intrigue en deux temps. D’un coté Archer et T’pol à la « recherche de l’esprit Vulcain » & de l’autre Trip Tucker aux commande du NX01, devant délier le nœud d’une conspiration & prévenir une guerre. A la recherche de l’esprit Star Trek ? Certainement on n’en est pas loin.
Le premier acte commence d’ailleurs très fort, avec une discussion intéressante entre L’ Amiral Forrest & l’ambassadeur Soval . Cela fleure bon et touche assez juste sur le rapport ambiguë qui lie les Vulcains aux humains. Une conversation coupée nette par une attaque terroriste ( l’air du temps sûrement :roll: ) & qui laisse sur le carreau un personnage majeur de la série.
Si la mort de l’ Amiral Forrest met le feu aux poudres et donne lieu à une scène captivante entre Archer & Soval ( dans le hangar avec les cercueils, encore une image trés post 9.11 ) , il est pourtant dommage que cette mort ne soit pas plus bouleversante que ça & qu’elle disparaisse complètement des enjeux dramatiques futurs.
L’enquête nous amène donc sur Vulcain & sa fameuse « Forge » à la recherche des Synnarites , un groupe de Vulcains dissidents, adeptes de la vraie foi de Surak, et là au contraire de
Home précédemment, Vulcain fait vraiment Vulcain, un « monde étrange « et une « nouvelle civilisation ». On traverse pour ainsi dans l'épisode tout un folklore Vulcain salvateur qui passe par le Katra ,Surak , le Sehlat, des axiomes Vulcains ( le besoin .. enfin vous connaissez la musique
) . C’est très revigorant & comme cela se conclue par un fal tor pan impromptu ( Archer hérite de l’esprit de Surak ) . Le Trekkie est heureux de se sentir en terrain connu.
Heureux pas vraiment, même si la seconde partie avec Tucker est un bon petit thriller politique sans grosse prétention , ou notre ingénieur tire son épingle du jeu. Ce tout est irrité par le vilain méchant de l’histoire l’administrateur V’las qu' on voit arriver avec ses gros sabots , gros comme un camion.. Nous et pas les personnages apparemment ! Il se comporte en tout, sauf en Vulcain. C’est pas la faute du script , mais bien de son interprète Richard Foxwworth ( pourtant excellent dans un rôle quasi similaire dans
Homefront &
Paradise Lost. DS9.4 ) . Il en fait des tonnes, roule des caisses , sort trompette et fanfare pour bien signifier qu’il est une ordure. Si cette approche n’entame pas le plaisir de visionner
The Forge , elle va par contre se relever désastreuses pour la suite.
En tout cas, c'est une trés bonne entame, avec d'excellents dialogue et un état d'esprit respectueux qui fait plaisir.
97 % d’avis favorable.